Crise sanitaire oblige, nos concitoyens souhaitent sécuriser leur avenir et la première aspiration de 44% d’entre eux reste l’acquisition d’un bien immobilier au cours des cinq prochaines années. Pour autant, pouvons-nous tous devenir propriétaires ?
Deux tiers des Français doutent de la facilité à devenir propriétaires, une perception en forte baisse depuis un an selon une enquête Ifop-Cafpi publiée en mars 2021[1]. Ils pointent les conditions d’obtention d’un prêt, perçues comme largement plus difficiles qu’en mars 2020 et les prix de l’immobilier, trop élevés. En dépit de freins indéniables, l’accompagnement du courtier en crédit peut donner corps à cette ambition.
Acheter aujourd’hui, un horizon obscurci par des craintes conjoncturelles :
Les confinements successifs ont poussé un nombre grandissant de Français à former de nouveaux projets de vie et à rechercher un habitat disposant d’un extérieur. Anticipant un avenir incertain, près de la moitié d’entre eux envisagent l’achat à moyen terme d’un bien immobilier, et en premier lieu de leur résidence principale.
Or, la hausse continue des prix de l’immobilier qui ne semblait toucher que la région parisienne et les grandes métropoles s’exporte maintenant dans toutes les régions. Couplé au durcissement de la législation et des règles fiscales, pour la majorité des candidats à la propriété, le montage d’un projet immobilier s’apparente souvent à un parcours semé d’embûches. Quand, au surplus – et en dépit d’un très faible surendettement lié au crédit immobilier -, les banques imposent des conditions toujours plus contraignantes pour octroyer un prêt, comment ne pas se sentir seul et dans l’impasse ? Comment ne pas renoncer ? La conjoncture fait hésiter les futurs acquéreurs : investir vite, avant que les coûts de la vie et de l’immobilier ne continuent à s’envoler ou donner foi aux discours anxiogènes ?
S’engager pour vingt ans ? L’incertitude économique affecte le moral des Français. Ils doutent, notamment par manque de connaissance des mécanismes économiques et financiers. En 2019, plus de deux tiers d’entre eux estimaient avoir un niveau moyen ou faible sur les questions financières[2] et leur intérêt pour l’économie en général a fléchi de sept points en novembre 2020[3].
Un projet qui se construit étape par étape :
Plus de la moitié des aspirants propriétaires redoutent aujourd’hui de manquer de moyens financiers suffisants et plus d’un tiers d’entre eux appréhendent de ne pas trouver un financement auprès d’une banque.
Les revenus sont insuffisants à l’instant T ? Les conditions d’obtention d’un prêt se sont durcies ? L’accès au crédit se travaille avec du conseil : pour optimiser son fonctionnement de compte, constituer une épargne ou encore déterminer des sources de revenus supplémentaires. Des étapes préparatoires indispensables pour présenter un dossier qui a des chances de prospérer. Un courtier fournit à l’emprunteur une vision réelle de son pouvoir d’achat et de ses possibilités d’emprunt.
Les primo-accédants ne s’y trompent pas puisque neuf sur dix connaissent son rôle et apprécient le gain de temps et l’accompagnement d’expert qu’il leur procure.
Le conseil commence par un audit budgétaire pour accompagner un projet de vie futur, et se poursuit avec des stratégies à moyen terme. Investir dans du locatif quand l’acquisition de la résidence principale est provisoirement impossible, se réorienter vers d’autres types de biens ou de régions, les bénéfices des conseils du courtier ne sont plus à démontrer. Les frais d’un courtier sont-ils trop onéreux ? Sa rémunération provient d’honoraires de courtage fixés librement dont la moyenne est de 1 500 €, et d’une rétrocession par la banque à hauteur de 0,5% du crédit sollicité, plafonnée en moyenne à 3 000 €.
Tout dépend alors à quel niveau chacun estime le bénéfice d’être accompagné. Au premier chef, le gain indéniable de temps et de compréhension des différentes étapes du montage financier, plébiscité par plus de 8 personnes sur 10. Un rendez-vous avec 3 banques, ce sont 3 fois 1h30 pour expliquer son projet, et des échanges pas forcément limpides pour qui n’est pas familier de la terminologie, des usages bancaires, et de toute la partie administrative qui s’ensuit.
Dans ces conditions, comment être assuré de trouver le financement adapté à sa situation actuelle et surtout future ?
Les personnes interrogées dans l’enquête qui ont déjà eu recours à un courtier témoignent d’une expérience positive, répondant à leurs besoins dans un environnement actuellement chahuté : être compris, entendu et écouté ; avoir des conseils éclairés pour être rassuré et pouvoir compter sur un professionnel qui répond à toutes les questions.
Cet article a été proposé par Christelle MOLIN-MABILLE, Présidente de la CNCEF Crédit